C'est pour toi
C'est pour tout le monde
C'est pour personne
C'est pour qui lira
C'est pour mon coeur
C'est parce que je ne sais pas parler
Ma voix s'étouffe et se perd
Mais mes écrits pénètrent mon univers
Et peut-être le tien...
5 septembre 2024
Ah…
L’amour réveille le plus grand bonheur et les plus grandes peurs.
11 juillet 2024
Notre jardin
Un jardin la nuit pour écouter le chant des insectes qui glorifient l’été.
L’été chaud, humide, collant comme nos corps nus unis dans un instant d’amour éternel.
Unis dans un soupir de vie extatique.
Unis pour se savoir en vie, pour partager sa vie.
Unis pour se dire je t’aime en caresses et dans un silence qui dit tout.
22 juillet 2024
Solitude sans fin
Ça ne s’arrête plus.
C’est interminable cette solitude.
Je pleure.
Tout le temps.
Plusieurs fois par jour la tristesse m’envahit comme un orage soudain.
Que faire avec l’amour que je souhaite offrir?
Je le distribue sur mon passage pour ne pas exploser d’en contenir trop.
Ce n’est qu’un moyen pour survivre, encore.
Parfois c’est reçu avec plaisir.
Parfois c’est ignoré, ça passe comme le vent traversant une étendue vide.
Parfois ça me revient en plein visage comme une claque.
Où trouver l’amour que je souhaite recevoir ?
Non, l’amour n’est pas partout, pas cet amour unique et engagé.
Je pleure et ça fait mal.
Ça brûle, partout.
La douleur de se coucher seule.
Aucune main à tenir.
Aucune caresse.
Aucun corps pour me lover.
Aucune bouche à embrasser.
Aucune oreille pour m’écouter.
Nuit après nuit, être seule.
Du matin au soir, être seule.
Être seule.
C’est lourd comme une montagne de pierres que je porte sur mon dos.
Ça m’enfonce dans le sol.
De plus en plus creux.
Creux comme le vide de cet amour dans ma vie.
J’ai toujours été seule.
Je suis encore plus seule depuis que j’ai compris ça au fin fond de mon cœur.
Être seule avec moi, à m’aimer toute seule, maintenant ça fait mal, de plus en plus mal.
Je suis triste depuis si longtemps.
Des valses de tristesse que je danse seule.
Où es-tu cœur qui bat une musique pour moi qui me fera danser contre toi sous les arcs-en-ciel ?
6 février 2024
Le temps
J’ai du temps.
Je ne crois pas.
Je ne sais pas.
Un matin peut être le dernier ou le premier.
La nuit peut arriver plus vite que prévue.
Je suis finitude.
Pendant que le temps passe, je ne sais pas toujours ce que j’en fais.
Mais il s’écoule.
Je sais pourtant, ce que je voudrais en faire.
Je voudrais le faire poésie.
Je voudrais te l’offrir.
Je voudrais l’oublier.
Je veux rester et je veux partir.
Je suis immobile, parfois.
J’attends.
Je t’attends.
Je rêve.
Le rêve
C’est l’espoir et le désespoir.
Il fait vivre et mourir.
Il attend.
Il se réalise.
Il se fait oublier.
Il fait soupirer.
De joie.
De peine.
5 septembre 2024
La vie, c’est tous les jours.
Quelque part en 2016
La mort, c’est n’importe quand.
5 septembre 2024
La vie, c’est à tous les instant.
La mort aussi.
5 septembre 2024
La vie, c’est la mort.
5 septembre 2024
Le lampion
Allumez-le pour faire des voeux, offrir du bonheur et calmer votre esprit.
« Ah, le lampion !
Tu peux le laisser chez moi si tu veux, ma jolie.
Tu peux laisser ici pas mal tout ce que tu veux. »
Je voudrais tellement, là maintenant, être mon lampion...
Je vais en allumer un pour faire le voeux qu'Apollon me garde chez lui le plus souvent possible.
« Je me peux pu. »
28 août 2024 et 5 septembre 2024
Des vagues
Je souhaite des vagues.
Un océan de vagues.
Pour naviguer jusqu’à toi sans effort.
Des vagues qui m’enveloppent comme ton amour.
Des vagues qui couvrent mon corps d’une fraîche tendresse.
Je veux flotter comme dans le ventre de ma mer.
Ne plus sentir le poids de mes douleurs.
Des souvenirs noirs.
Je veux mettre ma tête dans l’eau et n’entendre plus rien d’autre que mon souffle et mon cœur qui bat.
Qui bat pour toi.
Avec toi.
Je veux couler au fond pour voir la magnificence de mes entrailles.
Je vais trouver des trésors qui brillent.
Je vais les remonter à la surface pour te les offrir.
Tu les découvriras avec moi ou sans moi.
Ou peut-être pas.
Je veux me sentir comme un voilier.
Conduite par un capitaine qui sait voyager.
Les cheveux au vent comme la brise dans les voiles.
Je veux être transformée par l’eau et le vent.
Renaître et mourir comme les tempêtes sur les eaux.
Je veux plonger d’une falaise en disant oui à une autre vie.
5 septembre 2024
Qui écrira, vivra.
5 septembre 2024
"Tu ne peux pas parler, alors écrit."
Propos d'une amie d'enfance.
La semaine dernière, septembre 2024
L’amour fictionnelle
Je t’aime d’un amour infini.
Il est si vaste en mon cœur cet amour pour toi, mais si à l’étroit dans cette tour où je vis enfermée.
Je ne peux pas te l’offrir, je ne peux pas le vivre.
Je regarde par une minuscule fenêtre de la tour les champs remplis de roses d’amour dont j’enrobe ton corps.
Je détache les pétales de ces voluptueuses roses une à une, les hume avant de les déposer gracieusement sur ta douce peau que je couvre de baisers brûlants. Je suis coupable de t’aimer tant dans la froideur d’une solitude étouffante.
Quelque part entre 2021 et 2022
Révisé le 6 septembre 2024 et le 8 octobre
Mise à l’abris
Il fait gris ici, mais pas ailleurs dans les profondeurs de mes intérieurs.
Les nuages porteurs d’eau sont là.
Elle coulera sans doute.
Les oiseaux et les insectes chantent son arrivée.
Avec mon plus majestueux parapluie, je te protège de l’eau du ciel.
Je te construis un abris pour nous cacher
Des tempêtes,
Des torrents,
Des sécheresses,
Du froid,
Du chaud.
L’abris est peint de couleurs qui font oublier les peurs.
Je tiens ta main lors des aléas des jours troubles.
Je me réjouis avec toi des éclaircies.
Je pleure de joie quand la vie te sourit.
Quelque part entre 2021 et 2022
Révisé le 6 septembre 2024 et le 8 octobre
Le cercle de la vie
Référence : dictionnaire Antidote
Définitions de circuler, verbe
Du latin circulari, 'se former en cercle'... »
- INTRANSITIF
• (En parlant d'un liquide) Se mouvoir dans un circuit fermé. Le sang circule dans les veines.
* (En parlant de l'air ou d'un gaz) Se déplacer et se renouveler. L'air circulait enfin Difficulté librement dans mes poumons.
• PAR EXTENSION - (En parlant des voitures, des passants, d'une foule) Aller et venir. Compléments Les autobus circulaient avec difficulté sur la route brisée.
——————
N’entraver pas l’Amour
Quand l’Amour ne circule plus, l’intérêt baisse.
Le corps se raidit.
Le cœur hurle en silence.
L’âme se noircit.
L’esprit s’agite jour et nuit.
La vie se meurt.
6 septembre 2024
Oreiller
Dans la nuit, éveillée, je serrais mon oreiller de toutes mes forces.
Ce n’est pas que j’avais mal rêvé.
J’espérais, que par magie, tu prennes sa place.
6 septembre 2024
Je suis folle
Je le sais.
Ce n'est pas grave.
C'est délicieux comme un gâteau.
La folie, c'est du soleil qui rit.
C'est la joie de l'enfant qui ne s'est pas perdue.
Je suis surtout folle de toi et de nous.
6 septembre 2024
Danser sa vie
La vie est un éternel tango.
Langoureuse.
Lente.
Rythmée.
Déjantée.
Saccadée.
Désirée.
Hésitée.
Refusée.
Enfumée de nos rivalités.
Sublimisée par l'aimé.
Parfumée d'éternité.
3 août 2021
Révisé le 6 septembre 2024
Angélique
Un ange m’a dit
Que je ne serai pas ici pour toute la vie.
J’espère l’être pour toute la tienne.
6 septembre 2024
Pour ne pas oublier ce qui compte vraiment
Quand nous serons à l'aube de la mort, il ne nous restera que l'amour. Tout le reste n'aura plus de valeur.
Comme nous ne savons pas quand la lueur annonçant la fin apparaîtra, l’amour devrait guider chacun de nos pas.
6 septembre 2024
Tournis
Tourbillon d’amour emporte moi pour toujours.
Toi et moi.
Moi et toi.
Enroulé l’un à l’autre
Dans un océan de douceurs.
11 juin 2024
Je te vois
Je ne fais pas juste te regarder comme-ci tu étais magique - tu es magique.
Forcément que tu l’es, pour avoir fait fondre la glace autour de mon cœur,
Pour me rendre si joyeuse,
Pour me faire rêver,
Pour m’attendrir autant,
Pour m’inspirer,
Pour que je verse autant de larmes de bonheur,
Pour que tes baisers me transportent,
Pour que tes mains touchent mon âme…
Pour que je laisse tout ça m’arriver sans m’enfuir…
Pour que j’ai envie de crier « j’ai été apprivoisée par un loup-magicien, toi ».
J’ai l’impression que ces mots entre guillemets forment la plus émouvante phrase que je n’ai jamais écrite…
16 juillet 2024
16 juillet 2024
"Trouve quelqu'un qui te regarde comme si tu étais magique."
Frida Kahlo
Construire et démolir
Démolir
La même personne peut construire et démolir un enfant.
Le monde est plein de contradictions.
Mon papa m’a construite.
Mon père m’a démolie.
Il existe en moi une version « construite » dont je suis très reconnaissante. Je n’ai pas oublié les cadeaux que mon papa m’a offerts, en voici plusieurs parmi les plus précieux.
Construire
Je suis arrivée par une journée de tempête de neige. Un mercredi à 20h14.
Mon papa aurait tant voulu assister à l’accouchement, mais ce n’était pas à la mode dans le temps qu’il disait. En fait, c’était même interdit. Il a été déçu de ça.
Je sais qu’il m’aurait prise dans ses bras avec amour.
Il l’a fait, plus tard.
Un jour, mon papa, alors que j’étais plus qu’adulte, m’a envoyé un courriel, me relatant que ce fut la plus belle journée de sa vie.
Je sais que mon papa m’aime.
Il me l’a dit souvent et il est aimant.
Il est très affectueux.
Il m’a donné des milliers de bisous et de câlins.
Il m’a offert deux toutous mémorables à qui je donnais tout mon amour.
Un petit chien gris ébouriffé avec un semblant de langue rouge haletante et contenant une boîte musicale.
Un Gros Minet aussi grand que moi que j’amenais partout dans la maison.
J’adore encore les boîtes à musique.
Elles me font rêver.
J’en ai une, elle joue « La vie en rose ».
J’adore distribuer de l’amour.
Un jour, mon papa m’a ramené un ballon-sonde rouge.
Il était beaucoup plus gros qu’une balloune d’anniversaire.
Avec l’hélium, il était resté gonflé longtemps.
Ce ballon l’amusait autant que moi.
J’adore encore les ballounes et m’amuser avec simplicité.
Mon papa a dansé avec moi le disco des heures et des heures.
Nous tournions jusqu’aux étourdissements en riant.
Il me mettait sur ses épaules. Je devenais super grande !
J’adore toujours la danse.
Danser fait circuler ma vie.
Celle que mon papa m’a donnée.
Danser me sauve la vie.
Je danse avec mes fils comme le faisait mon papa avec moi.
La même énergie.
La même joie.
Immense cette joie.
Tant d’amour partagé en dansant.
M’inviter à danser est le plus beau cadeau que mes fils puissent m’offir.
Parfois, ils le font alors que nous sommes à un endroit où personne ne danse.
Ils le font parce qu’ils savent que c’est mon plus grand bonheur et qu’ils m’aiment.
Ils savent aussi les souvenirs.
Ils m’invitent à danser dans mon restaurant préféré quand il y a un musicien.
Ça entrainent d’autres clients à danser.
Et le restaurant vibre de sourires.
Danser m’émeut souvent aux larmes.
Mon sourire devient plus large que mon visage.
J’adore rire et sourire. Ça rend la vie légère comme une balloune.
La maison débordait toujours de musique de tous les genres.
La musique fait circuler les émotions de mon papa.
J’adore la musique comme lui.
La musique fait circuler mes émotions.
Mon papa m’amenait marcher dans les bois toutes les fins de semaine d’été.
Il disait qu’il avait appris les bienfaits de la nature petit et voulait me transmettre ce trésor.
Nous allions surtout cueillir des champignons.
Nous allions respirer l’odeur des conifères, toucher la mousse verte douce, écouter le vent dans les branches et la musique apaisante de la rivière.
Nous regardions les marguerites danser dans le champ.
Nous apprécions la beauté de la lumière entre les arbres.
Les arbres ont toujours fait partie de ma vie à cause de mon papa.
J’ai appris à me perdre.
J’ai appris à retrouver mon chemin.
J’adore la nature.
Elle est mon refuge sacré.
J’adore les arbres jusqu’à avoir nommer un de mes fils d’un prénom qui veut dire arbre.
L’hiver, il m’arrive d’aller dans les bois donner des câlins aux arbres.
La forêt a été ma confidente plus d’une fois.
Je m’y sens en sécurité comme quand j’y allais petite avec mon papa.
Tous les jours, je regarde la lumière qui danse dans les feuilles d’arbres et ça me fait du bien.
Mon papa m’a montré à nager dans une rivière.
Je nage toujours.
L’eau est salutaire, calmante pour moi.
La musique de la rivière et sa fraîcheur circulent toujours en moi.
Mon papa m’a initié au ski alpin.
La religion de notre famille à l’époque.
J’adore toujours le ski alpin. Religieusement par période.
Je dépense ma rage de vivre en skiant.
La même rage de vivre que mon papa.
Je me sens libre en ski.
Le même besoin de liberté que mon papa.
Mon papa animait les repas de débats de toutes sortes.
J’ai appris à dire mes opinions.
Mon papa est si curieux, il ne peut s’arrêter d’apprendre.
Je ne peux pas m’arrêter non plus.
Mon papa est courageux, moi aussi.
Mon papa s’est toujours battu pour ce en quoi il croit, moi aussi.
Mon papa a travaillé beaucoup d’années pour les citoyens de sa ville parce qu’il voulait servir son prochain. J’avais la même motivation en étant employée des services publics.
J’adore donner.
Mon papa est un passionné, moi aussi.
Je t’aime papa pour les fondations que tu m’as offertes.
9 septembre 2024, 20h53
Révision 11 septembre 2024
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